Camille Green est une consultante en communication qui, en parallèle à ses études, a travaillé pendant 2 ans, en tant que correspondante, dans un journal quotidien régional.
Désormais salariée dans une agence de communication parisienne, à 37 ans, elle s'intéresse toujours au journalisme et en particulier à la musique, tout en gardant un œil attentif sur la mode et le monde artistique !
camillegreeniswalkingwith@gmail.com
Après un an et demi de tournée et la salle de La Cigale (Paris) complète, Jean Grillet alias Chien noir était hier, le 26 avril, à la Maison des Métallos (Paris) pour un dernier concert, suspendu dans le temps. Il a emporté le public grâce à la poésie musicale de ses chansons.
Certains artistes se contentent de chanter sur scène sans interaction avec les spectateurs, avec Chien noir c'est tout l'inverse. On est chez lui, en train de discuter, avec à nos pieds le tapis de sa grand-mère. Non seulement il nous dévoile des titres de son album "Apollo" (2023) et aussi de nouvelles compositions "pépites", tout en nous parlant de ses doutes avec tendresse et humour : "C'est jamais évident de chanter de nouvelles chansons, les gens ne les connaissent pas et moi non plus !".
L'artiste à la sensibilité à fleur de peau est venu clore cette tournée, entouré d'invités prestigieux au plus grand plaisir du public qui allait de surprises en surprises : le chanteur et producteur Siau, les musiciens Vincent David et Antoine Rault, Sam de Shaka Ponk, Maëva Nicolas du groupe Bandi Bandi, Hollisyz de retour sur scène après 4 ans d'absence et Raphaël ("c'est pas mal comme soirée, non ?", nous lance Chien noir à l'arrivée de l'artiste sur scène).
Ses tubes ont défilé, "Echappées belles" à la guitare acoustique, "Je veux, je veux, je veux" avec un public qui chantait à tue-tête, etc. "On m'a dit de profiter de l'instant présent" nous dit Chien noir. On ne sait pas s'il aura réussi mais le public aura apprécié chaque seconde de ce show de 2h00, au cœur de la sensibilité à fleur de peau de l'artiste et de sa vulnérabilité, sa force créatrice.
"Soyez libres autant que vous le pouvez" nous souffle Chien noir en guise d'au revoir après la chanson "Histoire vraie"...
Après 5 ans sans sortir d’album, le groupe d’électro folk
indie, Bon Iver est de retour en avril 2025 avec un nouvel album 'SABLE,
fABLE' (chez Jagjaguwar - à
écouter ici). Durant ce laps de temps, le groupe fondé en 2006 par l’auteur-compositeur interprète Justin Vernon, a su tout de même rester présent grâce à de belles réalisations comme
la chanson Exile (2020) de Taylor Swift ou Weird Goodbyes (2022) du groupe The
National.
Ce nouvel album en deux volets explore la guérison et
l’amour : SABLE, plonge dans la douleur et l’introspection,
tandis que fABLE en révèle la lumière, la joie et la
reconstruction. À travers douze morceaux, Justin Vernon illustre la
transformation personnelle, le passage de l’isolement vers une ouverture à
l’autre, et la force retrouvée dans la vulnérabilité.
Produit par Vernon et Jim-E Stack, l’album regroupe de nombreux collaborateurs
dont Jacob Collier, Jenn Wasner et Tobias Jesso Jr., et a été majoritairement
enregistré dans les studios, April Base (Wisconsin), propriété de Justin Vernon
et de son frère.
La musique folk épurée et intimiste, signature de ce groupe,
est au rendez-vous, un régal !
Le chanteur, cinéaste, Vincent Delerm revient avec un huitième album qui sortira le 6 juin 2025 (label Tôt ou Tard). En attendant que ces trois mois s'écoulent, l'artiste nous livre un premier extrait "La fresque", cette chanson parlée constitue un très beau générique d'album, doté d'un arrangement électroniques et de cordes, concocté par French 79. Un générique qui nous donne envie d'aller plus loin dans cette fresque.
C'est donc le début de la recherche de cette fresque de 14 tableaux passant de la pop orchestrale aux ballades bleu nuit, le tout réalisé par Jean Sylvain Le Gouic (Juveniles), Paco del Rosso, French 79 et Rémi Galichet. On apprend que dans cet album, il sera question de la vie, de la mort, d'amour, d'un "lonesome cowboy", des solitaires qui font nombre sans le savoir, d'un mot japonais qui dit l'exaltation des rencontres, d'un Paris d'illusion et des Pyrénées du pire des drames et même de Madonna !
Immersion dans des fragments d'existence dont celle de Vincent Delerm. L'artiste promet une fresque inoubliable, rendez-vous dans 3 mois pour la découvrir.
Patrick Watson c'est l'auteur-compositeur-interprète québécois qui en fin d'année 2024 a franchi le milliard d'écoute en continu sur Spotify avec sa chanson "Je te laisserai les mots", une première pour une chanson francophone. L'artiste avait composé cette chanson, il y a 15 ans environ, pour le film "Mères et Filles" avec Catherine Deneuve (2009). Elle a aussi été diffusée dans des séries comme "Grey's Anatomy" ou "The Walking Dead".
L'artiste revient sur le devant de la scène, accompagné de la chanteuse canadienne Charlotte Cardin avec la chanson "Gordon in the Willows". La chanson se déploie sur de délicats arpèges de piano alors que la voix si caractéristique de Cardin couvre une gamme d’octaves multiples, le tout bercé au rythme de la basse et d’échos de batterie.
Patrick Watson, lauréat du Prix de musique Polaris, et Charlotte Cardin, gagnante de plusieurs prix JUNO – ont écrit les paroles ensemble et ont enregistré la chanson l’automne dernier chez Lost River Studios, dans un village rural du Québec, à l’extérieur de Montréal, où Parick Watson a déjà présenté son propre festival de musique.
Watson et Cardin avaient déjà collaboré par le passé, signant ensemble « Next To You », une chanson qui se retrouve sur l’album de Cardin paru en 2023. Ils ont partagé une version live sur Instagram qui cumule plus de 4 millions de vues. Watson travaille par ailleurs avec Cardin sur son prochain album.
« Il y a quelques mois, Patrick m’a joué une pièce au piano – seulement la musique, sans paroles – et dès que je l’ai entendue, c’était comme le chuchotement d’une vieille amie » indique Charlotte Cardin.
« Charlotte et moi avons eu ce moment musical magique ensemble. Je souhaitais créer une chanson qui donnait l’impression de provenir d’une époque lointaine » souligne Patrick Watson.
Billie, la fille aînée de Matthieu Chedid, sort le 24 janvier 2025, son premier EP "J'avance", constitué de 5 chansons. La chanteuse de 22 ans nous fait entrer dans son univers rock new wave, en français.
Dès ses 6 ans Billie chante et apprend le piano auprès de sa famille, musicienne. A la fois bercée par la dream pop des Cocteau Twins, la post-punk des Joy Divison ou le rock expérimental des Velvet Underground, l'artiste forme aussi sa sensibilité au contact des voix uniques des icônes de l’hexagone, France Gall, Françoise Hardy.
Le visionnage de "Stop making sens", documentaire des Talking Heads, est décisif pour elle : cette liberté de ton, cette étrangeté et cette exigence, tout ça l’attire et la guide, comme une étoile du berger. Dès la fin de l’adolescence, Billie sait déjà ce qu’elle traque : une musique où se rencontreraient la rivière claire de sa voix, et les guitare saturées de son imaginaire. Du rock au féminin, des "riots" dans un studio français.
La jeune femme est bien décidée à se créer sa propre culture musicale et à apprendre. Elle étudie deux ans à l’American School of Modern Music, puis elle part en Angleterre où elle précise sa technique musicale et travaille avec des musiciens locaux, rencontrés suite à une petite annonce laissée sur un forum. Le reste du temps ? Elle apprivoise sa solitude, et observe les gens vivre dans les cafés. Elle peaufine aussi son anglais, tout en écrivant des chansons en français dont les 5 morceaux de son premier EP "J’avance". Des chansons de désir (Amy), de mélancolie (Ami imaginaire, Parle-moi parfois) et d’urgence ("J’avance", "La terre explose"), morceaux à la fois intimes et générationnels, donc, dont elle précise la direction instrumentale à Londres avec son petit ami Zacharie Berdugo (Ayrakaz), lui aussi musicien.
A son retour en France, Billie finit la production de l’ensemble avec ses amis d’enfance Clément et Adrien, du groupe Kids Return, avec qui elle partage le goût des sonorités organiques, mais aussi celui des mélodies vocales puissantes, des envolées qui fraient aussi bien avec le rock ou la pop que le punk.
A la fin, tout cela donne un coup d’envoi musical électrique et maîtrisé, une chanson française aventureuse, frappée d’une irrévérence british qui on l'espère séduira les Frenchies.
Billie en concert :
24 janvier 2025 : Hyper week-end festival à la maison de la radio à Paris
9 avril 2025 : à la Maroquinerie (Paris)
frange noire et regard qui frise, porte en elle un paysage anglais doublé d’une sensibilité française. C’est un drôle de mélange : l’alliage du rock et des mots tendres, du tellurique et de l’envol, de l’inquiétude et de la candeur. C’est un désir d’ailleurs, qui s’est élancé tôt dans l’enfance.
Dès ses 6 ans Billie chante et apprend le piano auprès de sa famille musicienne. A la fois bercée par la dream pop des Cocteau Twins, la post-punk des Joy Divison ou le rock expérimental des Velvet Underground, Billie forme aussi sa sensibilité au contact des voix uniques des icônes de l’hexagone, France Gall ou Françoise Hardy. Le visionnage de Stop making sens, documentaire des Talking Heads, est décisif pour elle : cette liberté de ton, cette étrangeté et cette exigence, tout ça l’attire et la guide, comme une étoile du berger.En fait, dès la fin de l’adolescence, Billie sait ce qu’elle traque : une musique où se rencontreraient la rivière claire de sa voix, et les guitare saturées de son imaginaire. Du rock au féminin, des riots dans un studio français.
Pour préparer tout ça, elle étudie deux ans à l’American School of Modern Music, puis elle s’échappe en Angleterre où elle précise sa technique musicale et travaille avec des musiciens locaux, rencontrés suite à une petite annonce laissée sur un forum. Le reste du temps ? Elle apprivoise sa solitude, et observe les gens vivre dans les cafés. Elle peaufine aussi son anglais, tout en écrivant des chansons en français.
Parmi elles, les 5 morceaux de son premier EP J’avance. Des chansons de dési (Amy), de mélancolie (Ami imaginaire, Parle-moi parfois) et d’urgence (J’avance, La terre explose), morceaux à la fois intimes et générationnels, donc, dont elle précise la direction instrumentale à Londres avec son petit ami Zacharie Berdugo (Ayrakaz), lui aussi musicien.
A son retour en France, Billie finit ensuite la production de l’ensemble avec ses amis d’enfance Clément et Adrien, du groupe Kids Return, avec qui elle partage le goût des sonorités organiques, mais aussi celui des mélodies vocales puissantes, des envolées qui fraient aussi bien avec le rock ou la pop que le punk. A la fin, tout cela donne un coup d’envoi musical électrique et maîtrisé, une chanson française aventureuse, frappée d’unerrévérence british. Here comes Billie.
EN CONCERT LE 24 JANVIER @ HYPER WEEK-END FESTIVAL (maison de la radio)
