Rechercher dans ce blog

jeudi 30 juin 2016

Catfish passe du blues au rock en quelques notes


Selfie par Catfish
Après avoir fait leurs gammes de blues, le duo français Catfish montre de quoi il est capable dans un style plus rock avec des touches punk et électro. Leur nouveau single Rebirth dévoile les charmes de la voix roque de la chanteuse et donne envie de découvrir le groupe en concert. D’ailleurs, sur scène, Damien et Amandine jouent avec ferveur et touchent à tout : guitare, batterie, clavier, basse… Patience... leur deuxième album, Dohyō, ne sortira que le 14 octobre 2016.
Comment avez-vous fait vos 1ers pas dans la musique ?
Damien : On a toujours écouté beaucoup de musique à la maison : Les Beatles, Pink Floyd, Fela Kuti et d'autres choses moins avouables. Enfant, j'ai pris des cours de batterie, puis d'accordéon. A l'adolescence, Nirvana oblige, je suis retourné à la batterie, ensuite j'ai découvert le blues et joué de l'harmonica, la guitare est le dernier instrument que j'ai pratiqué et c'est celui qui me convient le mieux car c'est vraiment la composition que je préfère.
Amandine : J’ai pratiqué la flûte traversière pendant 14 ans, puis ensuite, je me suis mise à chanter dans une chorale. Tout cela m'a permis d'intégrer un groupe de jazz puis différentes formations musicales. Enfin, je me suis mise petit à petit à la batterie, à la basse et au clavier en jouant dans Catfish.
Comment vous êtes-vous rencontrés ?
Nous nous connaissons depuis le lycée, nous étions dans la même classe. Nous avons eu plusieurs projets ensemble avant de former Catfish.

©Catfish

D'où vient le nom "Catfish" ?
Nous cherchions un nom qui représente bien notre duo, une sorte de monstre à deux têtes. Le poisson-chat est un animal qui évolue dans des eaux un peu troubles, marécageuses, cela convenait bien à notre musique, brute, dépouillée, crasseuse. Et puis il y a un clin d'œil au titre Catfish blues, joué par de grands bluesmen.
On a l'impression que vous laissez beaucoup de place à l'aspect visuel, très travaillé. Est-ce une volonté de votre part ? 
Nous avons toujours fait attention à l'aspect visuel de notre projet, en essayant d'être cohérent. Sur scène, dans les médias, dans les supports visuels, tout cela donne du sens au projet, avec la musique, c'est un tout. Nous travaillons depuis le début avec les mêmes graphistes de l'atelier Rouge Poisson, elles nous connaissent bien et savent retranscrire notre univers sonore. Avant d'écouter la musique, on regarde d'abord une pochette, des gens sur scène, ça en dit long, c'est important.
 
©Catfish
Pourquoi après une période blues avez-vous pris un tournant plus rock, avec des touches punk, électro ?
L'évolution se fait naturellement, au gré de nos envies, de nos influences. Nous avons beaucoup tourné, vu et entendu des choses qui nous ont marqué ou donné envie. Le rock indé, certaines influences punk, c'est dans notre culture, c'est naturel. L'électro est un peu nouveau pour nous, il y en a quelques touches discrètes. Le blues est toujours là, mais en filigrane, nous l'avons un peu plus digéré, bien que ce soit toujours une musique qu'on adore.

Que raconte le clip Rebirth ?
Rebirth, comme l'indique son nom, est un titre qui parle de la renaissance d'un être. Autrement dit, comment se servir de ses expériences passées, bonnes ou mauvaises, pour mieux rebondir et repartir de plus belle. Il faut toujours croire, ne jamais baisser les bras et mettre toutes les chances de son côté.

Que raconte Dohyō, votre 2ème album à paraître cet automne ?
Dohyo, à l'image du single Rebirth, est un album très optimiste, ce qui contraste beaucoup avec l'album précédent. Les sujets des chansons sont majoritairement autobiographiques, même si quelques titres vont évoquer des rencontres avec des personnages dont l'histoire a été quelque peu tourmentée. Il y a un vrai message d'espoir, de renouveau.
Concernant le genre de musique et l'inspiration de nos chansons, nous puisons beaucoup dans la vie et ses vicissitudes. Nous créons au gré de nos envies et de nos expériences, et c'est en cela que la musique peut devenir une sorte de "thérapie" qui nous aide à dire tout haut ce que l'on pense tout bas.
Vous commencez à être des habitués des festivals, est-ce qu'un festival vous a particulièrement marqués ?
En France Les Eurockéennes nous ont particulièrement marqués. C'est un festival que nous avons bien connu en tant que spectateur, c'était un rêve d'y jouer, qui plus est sur la scène de La Plage, qui est une des plus belles scènes que l'on a vu, elle est sur l'eau et le public sur la plage. Le Monsoon Festival à Hanoï au Vietnam était complètement dingue aussi, une foule immense, ultra réactive, à l'autre bout de la planète !

Catfish en ligne :
Single disponible :
Prochains concerts :
29 juillet : Au Fil du Son / Civray (56)
17 septembre : Centre Social Culturel André Dhotel / Charleville-Mézières (08)
1er octobre : Le Moulin - Release party / Brainans (39)
12 novembre : La Souris Verte / Epinal (88)
25 novembre : Le VO / Montauban