Cocoon dévoile dès cet été quelques
étincelles de son nouvel album « Wood fire » à paraître le 27
septembre. Ce nouvel opus sur la vie de couple est construit autour de la
métaphore d’un feu de bois - le titre de l’album - qu’il faut entretenir pour
qu’il perdure… C’est donc un album lumineux et très poétique que Mark Daumail a
concocté au cours de nombreux voyages à Los Angeles, Tel Aviv, en Norvège, en
Toscane et en France… Et pour la première fois, l’artiste est producteur de son
propre album, une raison de plus de tendre l’oreille pour écouter ses
compositions qui nous embrasent.
Comment as-tu fait tes premiers pas dans la musique ?
J’ai commencé
la musique assez tard, vers l’âge de 15 ans. Mais j’ai toujours été très attiré
par ça. Mon père est musicien amateur, il y avait toujours des tas
d’instruments et de copains chez lui quand j’y allais le week-end. Il me
faisait découvrir énormément de nouveautés. Peu à peu je me suis mis à la
guitare, tout seul, un peu en secret, et je composais mes chansons dans mon
coin. J’ai même eu un groupe au lycée !
Cocoon en solo versus Cocoon en duo (avec Morgane
Imbeaud), qu'est-ce qui a changé ?
Même si la
période « duo » a été une véritable joie, je composais déjà les
titres du groupe, donc de ce côté pas de changement. D’un point de vue purement
musical, j’ai toujours considéré Cocoon comme un groupe très vocal, avec des
mélanges de voix homme-femme, chose que j’ai toujours voulu conserver. Donc au
final j’ai plutôt une sensation de continuité dans la douceur.
©Alexis Sevenier |
Que raconte ce nouvel album Wood Fire ?
C’est un album
sur le couple, imagé par un feu de bois, d’où le titre. Chaque chanson ou
presque raconte un état de ce feu : étincelles, braises, flammes, cendres, etc.
C’est un album de retrouvailles et de renouveau : un couple s’entretient comme
on entretient un feu.
De qui t'es-tu entouré pour le faire ?
Je l’ai produit
seul chez moi, assisté par mes potes Chien Noir et Paul Magne. Je l’ai fait
mixer par Yann Arnaud et Antoine Gaillet, et il a été masterisé par Alexis
Bardinet comme tous mes disques.
L'album a été conçu entre Los Angeles, Tel Aviv, la
Norvège, la Toscane, Paris et Bordeaux, pourquoi avoir tant voyagé pour faire
cet album ?
Ce sont surtout
des rencontres, comme sur chacun de mes albums. Un artiste à LA m’a présenté un
artiste de Hollande, qui m’a ensuite invité en Italie, où j’ai rencontré un Norvégien,
puis j’ai contacté un groupe israélien pour un duo, etc. Mais c’est sûr qu’il
m’aura fait faire des kilomètres celui-là ! Je voyage beaucoup pour chacun de
mes disques mais celui-ci est le plus ouvert.
Tu as construit ton studio à Bordeaux. Tu l'as fait
toi-même ?
Oui tout seul !
C’est le studio de mes rêves, il est très fonctionnel et assez unique car
chaque instrument est branché en permanence pour ne jamais perdre de temps et
enregistrer tout ce qui me passe par la tête en une seconde. C’était vraiment
l’idée de base : l’attente en studio tue toute ma créativité.
©Alexis Sevenier |
Que raconte Spark le 1er extrait de l'album ? Où a été
réalisé le clip et que raconte-t-il ?
Il a été tourné
à Tenerife et réalisé par un réalisateur très talentueux : Julien Capelle. Il
montre une femme qui marche dans la nature jusqu’à ce qu’elle arrive à un homme
assis devant un feu de bois (moi). Au final elle disparaît et on comprend
qu’elle n’était que le fruit de mon imagination. Ou pas ? :)
Le second extrait de l'album est Back To One, sort en deux
versions : anglaise et française, en featuring avec la chanteuse Clou. Comment
as-tu rencontré cette chanteuse ? Et pourquoi faire deux versions de ce titre ?
J’avais la
version anglaise qui me plaisait pas mal mais au même moment je suis tombé sur
cette jeune chanteuse Clou (sur une compilation hommage à Yves Simon) et je
suis resté scotché. Je l’ai contactée pour qu’on travaille ensemble et j’ai eu
l’idée de lui demander de tenter d’écrire une adaptation de Back To One en
français pour avoir un vrai duo avec elle. Elle a accepté et voilà ! Mais je
voulais également sortir la version originale, qui me plait toujours, du coup
me voilà avec deux versions.
Tu écoutes quoi en ce moment ?
Vampire Weekend
« Father Of The Bride » et Bill Callahan « Shepherd In ASheepskin Vest ».
Tu es plus addict à Facebook, Twitter, Snapchat ou
Instagram ?
Instagram of
course !
Cocoon en concert :
12.12.19 - Marseille
13.12.19 - Puget sur Agens
17.12.19 - Reims
18.12.19 - Strasbourg
20.12.19 - Rennes
21.12.19 - Saint-Nazaire
16.01.20 - Nîmes
17.01.20 - Bordeaux
22.01.20 - Paris
31.01.20 - Rouen
Cocoon en ligne :
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