Rechercher dans ce blog

jeudi 19 novembre 2020

Jonathan Roy, le Canadien qui affole les compteurs des réseaux sociaux avec ses chansons

Plus de 50 000 abonnés à son compte Instagram, près de 200 000 abonnés à sa chaîne YouTube, Jonathan Roy fait exploser les compteurs des réseaux sociaux. A 31 ans, le chanteur canadien a déjà une carrière très chargée, à 18 ans il raccroche ses patins de hockey quand il comprend qu'il ne fera pas la même carrière que son père (un des plus grands gardiens de but de l'histoire de la ligue nationale de hockey) pour se lancer dans la musique. Après avoir vécu dans le Colorado, celui qui se dit plus anglophone que francophone revient en chansons sur son expérience aux Etats-Unis. Sur sa chaîne YouTube, nous découvrons un artiste autodidacte (ça ne s'entend pas) à la voix rocailleuse qui multiplie les reprises habiles de tubes et incite au voyage en pleine nature. Le chanteur a même reçu le trophée YouTube créateur d'argent pour les 100 000 abonnés dépassés sur sa chaîne. Un conseil, il faut suivre cet artiste qui n'a pas encore révélé tous ses talents et dont l'album est prévu en 2021.

Selfie - Jonathan Roy

Comment as-tu fait tes premiers pas dans la musique ? Enfile-tu toujours tes patins de hockey?

Enfant, j'étais sportif, je voulais suivre les traces de mon père, grand sportif. J'ai été attiré par le hockey grâce à lui. J'ai joué au hockey jusqu'à mes 18/19 ans mais j'ai toujours aimé la musique, j'ai toujours écrit.

Et à un moment donné ma mère m'a acheté une guitare et m'a poussé dans cette voie. Quand je me suis rendu compte que je ne faisais pas carrière dans le sport, j'ai eu envie de tenter ma chance dans la musique. C'est un milieu difficile, avec beaucoup de talents, dans lequel il est très dur de faire carrière. Puis j'ai eu la chance de rencontrer quelqu'un qui a cru en ma musique depuis, je continue d'écrire, à faire des spectacles, des tournées. Mon rêve et ma passion sont devenus un mode de vie : faire des spectacles partout au Canada, prendre un autobus, un avion pour aller d'un endroit à l'autre.

Je suis chanceux de faire ça tous les jours. C'est le plus beau travail au monde.

Pourquoi avoir décidé de laisser le Québec pour t'installer à Malibu ?

Je viens de Montréal. Il y a 5 ans, j'ai déménagé dans le Colorado. Je me sens plus anglophone que français. Je pense en anglais... Mon frère avait un emploi dans le Colorado d'où mon déménagement sur place. Puis je suis revenu au Québec, j'y suis depuis l'âge de 16 ans.

Tu es un artiste autodidacte ?

Oui, j'ai appris la guitare sur YouTube, c'est d'ailleurs une plateforme incroyable pour apprendre plein de choses, construire une maison, entretenir une ferme comme la mienne. Je me suis connecté et j'ai appris jour après jour à jouer de la guitare, en interprétant les chansons qui me plaisaient.

 


Est-ce qu'une chanson comme « Keeping Me Alive » peut bouleverser une carrière (30 millions de vues sur YouTube en 1 an) ?

On pense ça de chaque chanson qu'on crée. On pense que c'est celle-là qui va nous faire réussir. Si c'est « Keeping Me Alive » qui doit changer ma carrière, ce serait magnifique. C'est incroyable de voir à quel point les gens sont connectés avec cette chanson.

Je souhaite simplement sortir ma musique tranquillement, je n'ai pas de but ultime. Je veux juste faire des tournées.

L'écriture, c'est comme une thérapie. Je le fais pour moi et voir que ça touche les gens, c'est fabuleux. Jamais je n'aurai pensé que cette chanson pourrait avoir un tel pouvoir. Trente millions de personnes ont écouté cette chanson sur Youtube, c'est incroyable !

Que raconte "Keeping Me Alive" ?

La chanson évoque le fait de ne jamais arrêter de croire en nos rêves, jamais laisser des pensées négatives nous envahir, toujours avancer, garder la tête haute. Moi, c'est la musique, c'est ça qui me fait avancer et me fait me sentir bien ainsi que ma femme, mes animaux et ma ferme. Mais c'est vraiment la musique qui me fait du bien.

 


Que raconte la chanson « Lights of Los Angeles » ?

Je vivais à Toronto et j'avais du succès avec ma chanson « Daniella Denmark ». Et pourtant je n'étais pas si heureux que ça, j'avais un autre mode de vie. Je me suis dit ce n'est pas ça la vie, j'aime voyager, sortir du cadre que la société impose. Du coup, j'ai tout vendu, j'ai acheté un vieux van et je suis parti à l'aventure pendant presque 3 ans. Ma femme n'est pas venue avec moi, pour la première fois de ma vie je voyais seul. Cette chanson évoque le fait d'être seul, de ne pas avoir d’interaction avec les gens, d'apprécier les choses que l'on a autour de soi. J'ai écrit cette chanson après ce voyage. J'étais seul avec de nombreuses peurs.

Fin août 2020 tu as fait un road trip en van, de Montréal jusqu'à Vancouver pour préparer un nouvel album. Comment s'est déroulé ce voyage ?

On est parti à Vancouver pendant 1 moi et demi. Pendant le road trip, on a fait plusieurs vidéos comme la reprise de la chanson de Sia, Breathe Me, on a réalisé des vidéos acoustiques, sans grosse production, dans des endroits sans électricité. J'adore les endroits extérieurs, où l'on peut faire de l'escalade, pêcher, tout simplement apprécier la nature et m'évader du monde extérieur.

On aimerait sortir le prochain single en janvier 2021 ou cet été, tout dépendra de l'évolution de l'épidémie

Jonathan Roy

Quelles seront tes prochaines reprises, diffusées sur ta chaîne YouTube ?

Surement Let It Be Me de Ray LaMontagne ou une autre chanson qu'on on a filmée dans un train qui avait déraillé dans le bois. Et ça fait 100 ans que le train est là.

Comment choisis-tu ces chansons ?

Je trouve ça fun d'attirer l'attention des fans de ces artistes.Une chanson m'inspire, je m'amuse avec et je la chante.

Ecris-tu aussi en français ?

Dans le futur peut-être, je ne suis pas fermé à cette idée. Mes parents m'ont donné un fabuleux cadeau, de pouvoir parler deux langues. Et j'ai déjà fait une chanson en français avec Natasha St-Pier, La Route. Je suis ouvert à tout.

Pourquoi avoir décidé de participer à l'émission America's Got Talent ?

J'étais en Californie et j'ai eu un appel pour faire les auditions. Je m'y suis rendu, il y avait beaucoup de gens. Je n'ai pas été retenu pour faire partie du reste du show. Mais ça reste une belle expérience, d'autant plus que j'ai toujours rêvé de chanter pour Simon Cowell.

Qu'as tu fait pendant le confinement, est-ce une période propice à la création pour toi ?

Ma femme et moi, nous venons d'acheter une maison vers Mont Tremblant (Laurentides). J'ai travaillé dans la maison pendant 5/6 mois pour arranger la ferme, prendre soin des animaux. C'est la première fois qu'on a des animaux, des lapins, des cochons, j'ai fait des marches dans le bois. On a un lac, on peut pêcher. On n'a pas vu le confinement de la même manière que des gens qui vivent à Montréal.


Tu es plus addict à Instagram, TikTok, Facebook, Twitter, Youtube ou les jeux en réalité virtuelle ?

J'adore le casque de réalité virtuelle. Les réseaux sociaux, c'est plus un job pour moi car c'est une perte de temps mais dans la musique c'est beau de pouvoir directement être connecté avec ses fans. Si je ne faisais pas de la musique, je ne serais pas sur les réseaux sociaux. C'est assez incroyable cette connexion.



Tu as reçu le trophée créateur d'argent sur YouTube pour tes 100 000 abonnés à ta chaîne, une belle récompense.

Je trouve ça magnifique, j'apprécie énormément l'amour que les gens envoient via les réseaux. C'est grâce à eux si je peux continuer à faire ce que je fais. Cette chaîne me donne l'opportunité de dire merci aux gens.

Quel est le compte Instagram que tu nous recommandes de suivre ?

Des gens qui font des activités extérieures, de l'escalade, de la randonnée, des alpinistes. Je recommandes des comptes comme celui de Alex Honnold, Jimmy Chin, etc.


Quelle est ta chanson coup de coeur du moment ?

L'accompagnement au piano de Ludovico Einaudi – Fly is amazing.

J'écoute aussi des artistes comme Ben Howard, Depth Over Distance est ma chanson préférée.


Avec qui rêverais-tu de collaborer ?

Il y a tellement de personnes. Je rêverais d'écrire une chanson avec Ray LaMontagne.

J'adore sa façon d'écrire, ses mélodies. Sa voix est complètement folle...

Quand j'étais jeune, j'étais fan de lui, de John Mayer, de Jonny Lang. J'essayais de copier leur voix. Et puis j'ai trouvé ma voix en chantant ces chansons.

Jonathan Roy en ligne

YouTube

Facebook

Instagram

Twitter