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dimanche 24 juillet 2016

Une invitation au voyage sous les airs pop de Bel Plaine


Selfie par Bel Plaine - juin 2016
Les apparences sont parfois trompeuses…  Avec leurs mélodies entrainantes qui rappellent les tubes des Britanniques The Kooks, le duo pop-rock-folk Bel Plaine est pourtant bel et bien un cru « made in France ». Antoine et Morgan sont deux Français avides de voyages, ils nous entrainent ainsi dans les contrées lointaines qu’ils ont parcourues (Sri Lanka, Islande, Costa Rica, etc.), au rythme de leurs chansons qui ont le potentiel de devenir des tubes. Des pépites devraient se cacher dans leur album à paraître cet automne.

Comment avez-vous fait vos premiers pas dans la musique ?
Antoine : J’ai grandi en Bourgogne où j’ai appris la guitare et le chant. Le chant pour m’amuser, la guitare au Conservatoire. J’ai donc commencé une formation un peu plus classique assez tôt, vers l'âge de 6-7 ans. Et je suis arrivé à Paris, il y a 7 ans à peine.

Morgan : De mon côté, j’ai grandi à Angers. J’ai une formation plutôt autodidacte, je me suis mis à la musique assez tard, à l’adolescence. J’ai fait comme beaucoup de lycéens : je me suis acheté une guitare et j’ai commencé à chanter et à jouer des morceaux dans ma chambre.  Ensuite, j’ai eu quelques groupes puis j’ai déménagé à Paris,  comme Antoine.
Comment vous êtes-vous rencontrés ?
On a fait connaissance lors d’une soirée du Nouvel An 2011. Et par hasard, dès le lendemain, on s’est recroisé sur un quai de métro et on s’est tout de suite montré des chansons.
©Bel Plaine

D'où vient le nom Bel Plaine ?
On est tombé sur ce nom, écrit sur un t-shirt dans une friperie. Et ça a fait ’tilt tout de suite, comme une évidence. Dans l’expression « Bel Plaine », on a retrouvé une impression d’ouverture et de liberté qu’il y avait dans nos morceaux.

Que raconte l'EP Lifeboat ? Comment en êtes-vous venu à travailler avec Julien Delfaud ?
L’EP « Lifeboat » raconte 5 années de vie : les voyages, les rencontres marquantes et les épreuves bien entendu. On voulait depuis longtemps collaborer avec Julien Delfaud car nous sommes très sensibles à tout ce qu’il a fait dans la pop en France, notamment avec Phoenix, Woodkid ou Herman Dune.
Vous expliquez cultiver le "storytelling", qu'est-ce que cela signifie ? Tous les artistes/compositeurs ne suivent-ils pas "ce chemin" ?
On ne pense pas. Beaucoup d’artistes cherchent seulement à faire danser les gens par exemple, ce qui peut être très bien dans certains styles. Nous, à la base, on adore les ballades folk et quand on a commencé le projet, on a eu cette envie d’écrire des chansons sincères qui fonctionneraient avec seulement deux guitares et deux voix en parlant de choses qui nous touchent au quotidien.
©Bel Plaine

En vous écoutant on a l'impression que vous aimez particulièrement voyager. Est-ce le cas ?
Oui, car au niveau créatif,  le déplacement met l’esprit en ébullition, tout en installant un climat de détente propice à l’écriture de chansons. Sans parler bien sûr, de tout ce que le voyage peut apporter humainement. On parle donc du Sri Lanka, de l’Islande, du Costa Rica dans l’album…
Votre 1er album sera-t-il dans la continuité de votre EP aux couleurs folk, empreint d'évasion, de voyage ? Y-a-t-il une date officielle de sortie ?
Oui, il y aura tout ça, des morceaux frais et ensoleillés à l’image de Summer Ends, mais aussi de propositions plus profondes ou contemplatives, comme Dead White Tree que l’on retrouve dans l’EP. Sinon, tout ce qu’on sait, c’est que l’album sortira à l’automne, rien de plus précis !
Depuis combien de temps le préparez-vous ? Que racontera-t-il ?
On a travaillé dessus pendant deux années, entre la compo et l’enregistrement. Comme on l’a dit, on évoque beaucoup nos voyages et nos expériences personnelles. Il y aura un titre, « North », qui est issu d’un voyage en Islande, un pays très prolifique sur la scène musicale.
De qui vous êtes-vous entouré pour faire l'album ?
Toute la composition s’est faite à deux, mais le studio nous a permis de collaborer avec notre réalisateur Julien Delfaud, bien sûr, et on a eu la chance de pouvoir inviter la section de cuivre de Woodkid pour une journée. C’était un grand moment pour nous, car ce qui est ressorti de cette session est puissant. Il est possible d’écouter ça sur la chanson « Dead White Tree », entre autres.


Est-ce que la nostalgie est un fil rouge dans votre musique ?
Oui, mais la « douce nostalgie », celle qui vous fait esquisser des sourires en coin, les sourires sereins.
Vous serez en concert en septembre 2016 à la Boule Noire. Préparez-vous un show particulier ?
On présentera tout l’album dans ce live du 20 septembre à la Boule Noire, ainsi que des morceaux plus anciens, parfois revisités. Le but étant de créer une vraie fête lors de ce live, plutôt que de juste « jouer les chansons ».
Vous êtes plus des adeptes de Facebook ou Twitter ou Instagram ?
On n’hésite pas à beaucoup utiliser tous les réseaux sociaux de Bel Plaine car ils permettent de créer un contact direct avec notre public, et ça, c’est important pour nous.

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