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samedi 31 octobre 2020

The Yokel, une joyeuse tornade de 8 vagabonds folks

Imaginez 8 vagabonds débouler dans votre salon en plein confinement pour animer vos journées au son de merveilleuses mélodies folk… Pour que ce rêve devienne réalité, il suffit de quelques clics. En effet, trois ans après la sortie de leur premier album, le groupe français The Yokel est de retour en octobre 2020, avec un deuxième opus appelé "Y" (prononcer "why"). Cette joyeuse tornade composée de 8 artistes (rien que ça) s’amuse avec les instruments dans un album où violon, banjo, trompette, contrebasse et batterie se répondent, accentués par des harmonies vocales en abondance et des chœurs vigoureux, portés par la voix rauque de Thibaut et soulignés par la voix maîtrisée de Lulu. Un moment de douceur et d’apaisement à saisir de toute urgence.


Crédit photo : Michael Dispersio

Comment avez-vous fait vos débuts dans la musique ?
Thibaut : J'ai commencé la musique au collège avec des potes dont Damien au banjo dans le groupe. On a commencé à faire de la musique, du punk pour ensuite faire du punk hardcore dans le groupe Tess qui existe encore aujourd'hui.

Que signifie The Yokel ?
The Yokel signifie l'idiot du village. En référence à nos débuts où nous n'étions encore que deux (Lulu et moi) et le projet était pas mal à l'arrache, on faisait beaucoup de musique dans la rue, on trouvait que ça nous correspondait bien et que ça sonnait bien.

Ce n'est pas trop difficile de prendre des décisions quand on est 8 dans un groupe ?

Cela peut l'être parfois mais on a réussi à s'organiser tous ensemble avec le temps pour que chacun ait son propre rôle au sein du groupe que l'on a défini à force de discussions, de réunions, d'ajustements. Et ça fonctionne plutôt pas mal !



Que raconte votre 2e album « Y » paru le 2.10.20 ? Pourquoi ce titre ?
« Y » évoque toutes les questions, les choix, les émotions que l'on peut ressentir au quotient peu importe nos âges. « Y », à prononcer « why », est un genre de voyage introspectif. 
 
 

Que raconte le single « Morgon Peak » ? 

Le single Morgon Peak raconte un road trip au Pic Morgon, un sommet des Alpes du Sud qui se trouve à côté du lac de Serre-Ponçon.

Un voyage dans l’inconnu où l'on suit la rivière de la Durance, puis au fil des rencontres et des changements de plans nous conduiront à poursuivre l’Ubaye. Des heureux hasards qui nous emmèneront à la rencontre de gens incroyables, à être hébergés par des inconnus puis à travailler dans un café-concert et jouer de la musique dans des jardins. C'est une histoire sur les valeurs fortes du partage, et la beauté du voyage.

D'où vous est venu l'idée de faire un clip à l'image d'un jeu vidéo (où l'on choisit son chemin) ?

Le concept de départ, imaginé par Damien, était assez simple : une destination, 2 chemins. Il a donc fallu imaginer 2 histoires « opposées », nous ne voulions pas d'histoires manichéennes avec le bien et le mal (une histoire positive et une autre négative), nous avons donc imaginé 2 univers différents avec Brice et le réalisateur. Le premier est centré sur la solitude et l’introspection dans une imagerie basée sur la nature et les grands espaces, le second est plus sujet aux rencontres humaines dans un milieu urbain, ce qui nous a permis de jouer sur ces deux concepts sans qu'un trajet soit envieux de l'autre.

Comme le titre traite des choix, nous voulions immergé le spectateur dans le vif du sujet. Et l'idée de Vincent (réalisateur) de faire deux clips sert complètement le thème du titre.

Crédit photo : Michael Dispersio


Pour faire une longue tournée de plus de 2 ans et plus de 60 concerts en France, faut-il une hygiène de vie digne d'un grand sportif ?

Ahaha non pas pour l'instant. Par contre le plus gros défi c'est qu’il faut savoir parfois lever le pied sur la fête et se concentrer sur la musique.

Qu'est-ce que la covid a changé dans votre vie d'artiste ?

Pas mal de choses malheureusement. L'album a été repoussé de mai 2020 à octobre 2020 ainsi que toutes nos dates de l'été 2020 à l'été 2021. On essaie de garder le moral, de profiter de ce temps pour composer de nouvelles choses. Mais c'est une période longue, on a vraiment hâte de pouvoir défendre cet album sur scène.

Est-ce qu'il est facile de gagner sa vie en étant artiste, d'autant plus dans un groupe composé de 8 personnes ?

Et d'autant plus en période de covid ! Ce n’était déjà pas chose aisée mais là ça devient pas mal compliqué. On use les plans b,c,d,e,f,g...





Quels sont vos projets ?

Nous annoncerons très bientôt la sortie d'un nouveau clip...et ensuite on compte bien pouvoir remonter sur scène un jour et de pouvoir revivre des moments de feu avec le public.

Avec qui rêveriez-vous de collaborer ?

Pour ma part je pense à Willie Watson, ancien banjoïste dans Old Crow Medicine show. Mais nous sommes très nombreux dans le groupe avec vraiment beaucoup d'influences différentes donc je parle vraiment en mon nom.

Vous êtes plus addict à Facebook, Twitter, TikTok, Instagram ou Snapchat ? 

Addict je ne sais pas mais on essaie de tenir à jour nos comptes Facebook et Instagram. Les autres, pas encore. Mais pourquoi pas !

Quelle est la chanson que vous écoutez en boucle en ce moment ?
Matt Heckler - Haw River Ballad


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