Avec
son nouvel EP « Hello Again » (Freemount Records), Adam
Wood nous emmène à ses côtés lors d’une escapade vers de
grandes étendues. L’artiste donne le rythme lors de ce voyage pop
folk, rock où son âme voyageuse nous embarque au coeur de
magnifiques terres inconnues. L’évasion est garantie et nos
oreilles nous remercient pour cette BO que des grands voyageurs comme
Kerouac ou Hemingway auraient apprécié sur la route. Adam Wood est
un poète dont les égratignures rendent ses chansons encore plus
belles.
©Romain Fel |
Comment
as-tu fait tes premiers pas dans la musique ?
Mon papa a une immense collection de vinyles. Il est fan de musique rock, folk et psychédélique surtout celle des années 60 et 70. L’âge d’or. Du coup j’ai toujours baigné là-dedans, je suis un peu tombé dans la marmite quand j’étais petit. Donc du plus loin que je puisse me souvenir il y a toujours eu de la musique en boucle à la maison. C’est d’abord les pochettes qui m’ont marqué.
Mon papa a une immense collection de vinyles. Il est fan de musique rock, folk et psychédélique surtout celle des années 60 et 70. L’âge d’or. Du coup j’ai toujours baigné là-dedans, je suis un peu tombé dans la marmite quand j’étais petit. Donc du plus loin que je puisse me souvenir il y a toujours eu de la musique en boucle à la maison. C’est d’abord les pochettes qui m’ont marqué.
À 6 ans
mes parents m’ont inscrit au conservatoire de musique section
batterie. J’ai fait de la batterie jusqu’à mes 14 ans mais
j’avais du mal avec le côté très scolaire du conservatoire. Même
si avec du recul les cours de chorale et d’harmonie m’ont
beaucoup apporté mais je détestais le solfège. Il y avait une
guitare qui traînait depuis toujours à la maison parce que mon père
en jouait un peu dans sa jeunesse. A 16 ans j’ai commencé à
gratter tout seul chez moi et j’ai progressé très vite. A partir
de là j’ai vraiment commencé, tant bien que mal, à écrire des
chansons et progressivement Adam Wood est né.
Que raconte ton nouvel EP "Hello Again" ?
Chaque chanson parle de quelque chose de différent mais je pense que le fil rouge est peut être le « lâcher prise ». Accepter de recommencer à 0, accepter de s’être trompé, accepter d’avoir été loin de la vérité, accepter de quitter cette ville ou cette fille...
Avec qui as-tu collaboré pour réaliser cet EP ?
Avant tout mon ami et claviériste Benjamin Tessier avec qui j’ai entièrement enregistré et produit l’EP dans notre studio et qui a fait un travail de dingue.
Ensuite de musiciens avec qui je collabore depuis très longtemps comme Damien Felten à la basse et Jim Arthur aux guitares.
Mais j’ai aussi voulu m’entourer de nouvelles têtes, il y a donc Tom Couineau qui nous a rejoints à la batterie ainsi que Robin Mom et Elisabeth Polénor respectivement aux cuivres et aux chœurs sur l’enregistrement.
Que raconte le clip et la chanson "Great Escape" ?
C’est un titre qui parle de fuir la ville. Mais la ville ici n’est qu’une image. C’est une chanson qui parle de sortir de la routine, des carcans que la société nous impose, de s’éloigner des idées préconçues et des destins tout tracés.
Le clip a été tourné à New York avec mon ami d’enfance Romain Fel qui est un réalisateur super talentueux et qui m’a suivi pendant 10 jours en parcourant des dizaines de kilomètres à pied avec un sac rempli de matériel sur le dos et sans broncher.
Quoi de mieux pour imager la fuite d’un espace urbain que la ville la plus iconique du monde ?
Dans quel coin du monde nous recommandes-tu de nous évader en cette fin d'année et avec quelle playlist sur la route ?
Honnêtement je ne pense pas qu’il y ait un coin du monde en particulier où aller.
Je conseille surtout aux gens de rejoindre leurs proches, leurs amis, leur famille parce que c’est le plus important durant ces périodes de fêtes. Être entouré de ceux qu’on aime, n’importe où soient-ils.
Pour la playlist je vous conseille de commencer l’apéro et le repas avec « Gold » de Ryan Adams, passer sur « Can’t buy a Thrill » de Steely Dan au moment du fromage et pousser les meubles pour transformer le salon en piste de danse sur « FutureSexx/LoveSound » de Justin Timberlake.
Tu as co-créé le label Fremount Records en 2013, à Clermont-Ferrand. Quel est le bilan 6 an après sa création ?
Après 6 ans à travailler dur sur le projet avec mon ami Mike Chassaing je ne peux pas vous cachez qu’on a un goût un peu doux/amer dans la bouche. On est très fier de ce qu’on a fait, de tous les disques qu’on a sortis, des projets qu’on a menés à terme, mais c’est très compliqué de transformer tout ça en quelque chose de viable pour nous deux.
On bosse tous les deux à côté, on investit énormément de notre temps, de notre énergie et du peu d’argent qu’on a mais l’industrie du disque devient quelque chose de très difficile.
Mais si on fait le bilan, 14 sorties en 6 ans c’est quand même pas ridicule.
Nous sommes juste parfois frustrés d’être limité par la manne financière. On aimerait faire tellement plus. Mais nous n’avons aucuns regrets, bien au contraire.
Selfie d'Adam Wood |
Quel était l'artiste à ne pas louper cette année ?
Personnellement mon album préféré cette année c’est « Oh My God » de Kevin Morby que je trouve absolument magnifique.
Quelle est ta playlist de Noël ?
Tout sauf Mariah Carey.
Tu es plus addict à Facebook, Twitter, Snapchat ou Instagram ?
Snapchat je ne l’ai jamais eu.
J’aime bien Twitter, je rigole beaucoup quand j’y vais.
Quels sont tes projets en 2020 ?
Trouver un tourneur, prendre la route avec les gars et faire un maximum de concerts.
Enregistrer un nouvel album, j’ai déjà les chansons ce n’est qu’une question de planning et d’argent encore une fois.
Et vous allez bientôt entendre parler d’un tout nouveau projet appelé « Blessings » mais pour l’instant je n’en dis pas plus.
Adam Wood en ligne