Selfie par Bel Plaine - juin 2016 |
Les
apparences sont parfois trompeuses… Avec
leurs mélodies entrainantes qui rappellent les tubes des Britanniques The
Kooks, le duo pop-rock-folk Bel Plaine est pourtant bel et bien un cru
« made in France ». Antoine et Morgan sont deux Français avides de
voyages, ils nous entrainent ainsi dans les contrées lointaines qu’ils ont parcourues
(Sri Lanka, Islande, Costa Rica, etc.), au rythme de leurs chansons qui ont le
potentiel de devenir des tubes. Des pépites devraient se cacher dans leur album
à paraître cet automne.
Comment
avez-vous fait vos premiers pas dans la musique ?
Antoine : J’ai grandi en Bourgogne où
j’ai appris la guitare et le chant. Le chant pour m’amuser, la guitare au
Conservatoire. J’ai donc commencé une formation un peu plus classique assez
tôt, vers l'âge de 6-7 ans. Et je suis arrivé à Paris, il y a 7 ans à peine.
Morgan
: De mon côté, j’ai grandi à Angers. J’ai une formation plutôt
autodidacte, je me suis mis à la musique assez tard, à l’adolescence. J’ai fait
comme beaucoup de lycéens : je me suis acheté une guitare et j’ai commencé
à chanter et à jouer des morceaux dans ma chambre. Ensuite, j’ai eu
quelques groupes puis j’ai déménagé à Paris, comme Antoine.
Comment
vous êtes-vous rencontrés ?
On a fait connaissance lors d’une soirée du Nouvel An 2011. Et
par hasard, dès le lendemain, on s’est recroisé sur un quai de métro et on
s’est tout de suite montré des chansons.
©Bel Plaine |
D'où vient
le nom Bel Plaine ?
On
est tombé sur ce nom, écrit sur un t-shirt dans une friperie. Et ça a fait
’tilt tout de suite, comme une évidence. Dans l’expression « Bel
Plaine », on a retrouvé une impression d’ouverture et de liberté qu’il y
avait dans nos morceaux.
Que raconte
l'EP Lifeboat ? Comment en êtes-vous venu à travailler avec Julien Delfaud ?
L’EP « Lifeboat » raconte 5 années de vie :
les voyages, les rencontres marquantes et les épreuves bien entendu. On voulait
depuis longtemps collaborer avec Julien Delfaud car nous sommes très sensibles
à tout ce qu’il a fait dans la pop en France, notamment avec Phoenix, Woodkid
ou Herman Dune.
Vous
expliquez cultiver le "storytelling", qu'est-ce que cela signifie ?
Tous les artistes/compositeurs ne suivent-ils pas "ce chemin" ?
On ne pense pas. Beaucoup d’artistes cherchent seulement à
faire danser les gens par exemple, ce qui peut être très bien dans certains
styles. Nous, à la base, on adore les ballades folk et quand on a commencé le
projet, on a eu cette envie d’écrire des chansons sincères qui fonctionneraient
avec seulement deux guitares et deux voix en parlant de choses qui nous touchent
au quotidien.
©Bel Plaine |
En vous
écoutant on a l'impression que vous aimez particulièrement voyager. Est-ce le
cas ?
Oui, car au niveau créatif, le déplacement met l’esprit en ébullition, tout en installant
un climat de détente propice à l’écriture de chansons. Sans parler bien sûr, de
tout ce que le voyage peut apporter humainement. On parle donc du Sri Lanka, de
l’Islande, du Costa Rica dans l’album…
Votre 1er
album sera-t-il dans la continuité de votre EP aux couleurs folk, empreint
d'évasion, de voyage ? Y-a-t-il une date officielle de sortie ?
Oui, il y aura tout ça, des morceaux frais et ensoleillés à
l’image de Summer Ends,
mais aussi de propositions plus profondes ou contemplatives, comme Dead White Tree que l’on
retrouve dans l’EP. Sinon, tout ce qu’on sait, c’est que l’album sortira à
l’automne, rien de plus précis !
Depuis
combien de temps le préparez-vous ? Que racontera-t-il ?
On a travaillé dessus pendant deux années, entre la compo et
l’enregistrement. Comme on l’a dit, on évoque beaucoup nos voyages et nos
expériences personnelles. Il y aura un titre, « North », qui est issu
d’un voyage en Islande, un pays très prolifique sur la scène musicale.
De qui vous
êtes-vous entouré pour faire l'album ?
Toute la composition s’est faite à deux, mais le studio nous
a permis de collaborer avec notre réalisateur Julien Delfaud, bien sûr, et on a
eu la chance de pouvoir inviter la section de cuivre de Woodkid pour une
journée. C’était un grand moment pour nous, car ce qui est ressorti de cette
session est puissant. Il est possible d’écouter ça sur la chanson « Dead White
Tree », entre autres.
Est-ce que
la nostalgie est un fil rouge dans votre musique ?
Oui, mais la « douce nostalgie », celle qui vous
fait esquisser des sourires en coin, les sourires sereins.
Vous serez
en concert en septembre 2016 à la Boule Noire. Préparez-vous un show particulier ?
On présentera tout l’album dans ce live du 20 septembre à la
Boule Noire, ainsi que des morceaux plus anciens, parfois revisités. Le but
étant de créer une vraie fête lors de ce live, plutôt que de juste « jouer
les chansons ».
Vous êtes
plus des adeptes de Facebook ou Twitter ou Instagram ?
On n’hésite pas à beaucoup utiliser tous les
réseaux sociaux de Bel Plaine car ils permettent de créer un contact direct avec notre public,
et ça, c’est important pour nous.
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