Camille Green est une consultante en communication qui, en parallèle à ses études, a travaillé pendant 2 ans, en tant que correspondante, dans un journal quotidien régional.
Désormais salariée dans une agence de communication parisienne, à 36 ans, elle s'intéresse toujours au journalisme et en particulier à la musique, tout en gardant un œil attentif sur la mode et le monde artistique !
camillegreeniswalkingwith@gmail.com
Vogue les a décrites comme "fabuleuses", New Woman magazine a consenti à admettre que "nous voulons toutes leur ressembler", c'est donc officiel les journaux anglophones sont tombés sous le charme du trio féminin de pop, jazz britannique The Puppini Sisters.
The Puppini Sisters (album Hollywood - 2011) sera le 30 juin 2012 à l'Olympia (Paris)
Ce groupe de pin-up au style kitsch, rétro et burlesque se compose de trois drôles de dame, l'italienne Marcella Puppini et les anglaises Stephanie O'Brien et Kate Mullins. Victimes de leur succès, comprenant des reprises très sollicitées comme Crazy in love de Beyoncé Knowles, le groupe ne cesse de se produire dans le monde entier.
Pour la Saint-Valentin Marcella, qui a créé en 2007 un orchestre entièrement féminin The Forget Me Nots, s'est posée entre deux concerts pour se rappeler ses meilleurs souvenirs liés à l'amour...
Marcella, what is the best city to be on Valentine's day?
Any city that my husband and I both happen to be in. I am often away on Valentine's day, so if I managed to be with him I could even be in a tent on the Siberian tundra and be perfectly happy.
What was your best Valentine's day?
I have only ever managed to spend one Valentine's day with my husband in the 8 years we have been together, so of course that was my best. I think it was three or four years ago, and we just stayed at home and had a beautiful dinner together and just enjoyed each other company. I like simple things when it comes to love: juse being together is enough! Plus, my husband is always very romantic.
Have your fans ever done crazy things to show you their love?
One guy tattooed Puppini on his belly button. He asked me permission first as it's my surname, but I thought it was very sweet!
What is the craziest thing you have ever done for love?
Well, I have never tattooed anyone's name on myself! My husband has my name and my favourite flower tattooed on his right arm, but then he's definitely the more romantic one in our relationship.
I have never done anything that crazy, really, but when I first met him he was just about to go to Denmark for two months to work in a circus, and I just had to go and see him. I had never done that for anyone, and that's how I knew I'd fallen in love with The One.
Jeudi 9 février, David Abel autoportrait au café restaurant Le Gymnase
A 28 ans, le britanico néo-zélandais David Abel a déjà usé plusieurs sacs de voyage avant de se fixer à Paris. Personne ne l’attendait et pourtant c’est dans la ville lumière qu’il a posé ses valises après un périple de près de deux ans en Australie. Rencontre avec l’artiste qui s’exprime dans un français quasi parfait.
De sa Nouvelle-Zélande natale, David Abel a acquis son goût prononcé pour la musique grâce à des grands-parents propriétaires d’un magasin de musique, des parents collectionneurs de vinyles et une tante multi instrumentistes avec pas moins de 30 instruments à son palmarès ! Les premières notes de David commencent lorsqu’ils subtilisent la guitare de son frère puis, trouvant l’exercice plaisant, il continue l’aventure en montant des groupes jusqu’à ses années fac. A la fin de ses études, l’étudiant en lettres travaille dans un magasin de musique puis une combinaison de facteurs le pousse à abandonner son poste : le salaire, peu gratifiant ; son groupe qui se sépare et la rupture avec sa copine de l’époque. Le chanteur autodidacte se trouve à l’orée d’un voyage à travers les frontières.
Première destination, Sydney
Pour son premier voyage, David décide de rendre visite à son frère en Australie. Vivre de sa musique lui semblait plus facile à Sydney : « il y a plus de monde, plus de bars qu’en Nouvelle-Zélande ». Le musicien fait ainsi ses débuts en tant que chanteur solo dans des bars: « C’est cliché mais être seul sur scène c’est perturbant, tu te sens vraiment nu, si tu foires une chanson ça s’entend ! ». « Cette expérience a été très formatrice, si tu réussis à retenir l’attention d’un public pendant 45 minutes avec simplement une guitare acoustique et une voix, c’est significatif ! ». Deux ans passent, David parcourt le désert australien puis décide d’aller explorer ses origines. Le Néo-zélandais de grands parents anglais est un peu frustré de n’apparaître « anglais que sur le papier », en 2007 il fait ses valises pour Londres.
Deuxième « escale », Paris
L’escale prévue à l’origine pour quelques jours à Paris se transforme en années. David ne quitte pas sa guitare et sort son premier EP en 2009 « The Charming Ruins ». Le chanteur garde un œil critique sur ce premier opus qu’il n’aime pas trop « malgré les bonnes idées ». « Je chantais pas mal mais le chant est moins bien réussi que maintenant, je n’osais pas explorer ma voix, je n’avais pas encore ma tessiture actuelle ». L’autocritique semble plutôt dure puisque cet EP amène tout de même David dans un festival où il se produit juste avant le groupe français Pony, Pony, Run, Run.
Puis pendant 18 mois, David se consacre à la création de Beyond the black sea, sorti le 30 janvier 2012. Pour cet album, il s’entoure de Chloé Dunn, au violon, Valentin Mussou au banjo, à la guitare, de Jérémie Lainé à la batterie, aux percussions, Julia Drouot, au piano. David ne tarie pas d’éloges sur son groupe, « Valentin est doué pour la production, quand tu cherches un son, il le trouve ; c’est un très bon musicien qui est allé au conservatoire, quand tu lui joues tes chansons, il analyse les sons interprétés ».
L’album poussé par le prix Paris jeunes talents, retrace le parcours du globetrotteur. Il évoque « des personnages rencontrés » pendant ses voyages, des récits d’amis et des conversations écoutées aux portes, le chanteur explique en souriant : « C’est un exercice que j’aime bien faire, je ne fais pas ça tout le temps mais ça m’a déjà inspiré pour des écrire des chansons ! ». Beyond the black sea contient une partie des influences de David, le titre « Madame Ray » explore les rythmes de bossa nova, le chanteur compare les guitares inversées de « Jesus Gun » à celle des Beatles et certains sons font appel à la musique country .
Les influences du chanteurs constituent donc une occasion pour rebondir sur les dernières critiques faites à Lana Del Rey ou même Lady Gaga, tout comme ces chanteuses, David Abel prendrait-il des vieux sons pour faire du neuf ? « Au début j’étais attiré par la musique des années 60 mais pendant la production de l’album, je n’ai pas essayé de créer un album vintage d’autant plus que quand tu enregistres avec une ordinateur tu peux te permettre des créations que tu ne pouvais pas faire il y a 40 ans. J’écoute aussi beaucoup de nouveaux groupes comme The Vampire Weekend, il me semble que ça doit avoir une influence sur ma musique. Concernant Lady Gaga c’est une musicienne avec beaucoup de talents et elle a un regard meilleur que le mien pour comprendre ce qui va être à la mode. Je veux juste que ma musique sonne correctement, elle, ses sons sont produits pour passer à la radio »
Certes les compositions de David Abel sont bercées par des influences anciennes mais c’est sans doute grâce à cela que Beyond the black sea se laisse aussi facilement écouter. L’album mérite que l’on prenne du temps pour décortiquer ses pistes, maintenant reste à espérer que le globetrotteur ne veuille pas reprendre son sac de voyage en quittant Paris pour de nouvelles frontières.
Every Corner par David Abel en session acoustique pour Camille Green