3 Meltones sur 4 au Gymnase, autoportrait le mardi 15 novembre
The Kooks, Phoenix, de prestigieux noms de groupes affluent pour comparer Meltones, le groupe pop-rock français âgé de 20 à 22 ans. Le début de carrière des quatre garçons ressemble à un scénario hollywoodien.
Daniel, Etienne, Pierre et Thomas se rencontrent au collège et se lient d’amitié grâce à des passions communes : le skateboard et la musique. En 4ème, ils fondent un groupe, pas toujours pris au sérieux puisqu’en « balance » ils étaient surnommés « les petits lapins ». Eux mêmes aujourd’hui reconnaissent certaines faiblesses aux prestations de l’époque.
Du « home made studio » à la signature chez My Major Company
Au lycée, le groupe commence à composer leurs propres titres. Aidée par une copine de classe, Margaux, la bande fait des tremplins et là « c’est l’éclate, on s’est rendu compte que la scène c’est jouissif ». Meltones trouve son style « pop rock tropical », traduction : « de la pop anglaise, des années 70 et d’aujourd’hui ». Margaux leur trouve des dates et même un studio pour faire une première maquette alors qu’ils n’ont que 16, ans pour le plus jeune. Bilan : « ce premier essai studio nous a beaucoup appris ». « Après cette expérience, on a commencé à composer des chansons qui nous représentaient plus mais cette fois dans un studio aménagé chez nous». Margaux a joué un rôle déterminant dans la suite de leur carrière, puisqu’en Terminal sans en parler aux garçons la jeune fille envoie des chansons signées Meltones à My Major Company, le label communautaire qui permet à des internautes de financer des projets musicaux. Alors qu’Etienne est en vacances à l’étranger, il reçoit un coup de téléphone du co-fondateur de My Major Company, Michaël Goldman, sans comprendre le lien de parenté avec le chanteur, et apprend que le projet de Meltones est retenu. En mai 2008, Daniel Ventura, Etienne Lunzo, Pierre Duval et Thomas Valencelle signent leur premier contrat musical. Les dés sont lancés mais l’avenir reste incertain puisqu’il faut attendre 8 mois pour que Meltones récoltent 700 000 euros via les dons des 923 internautes contributeurs et puissent donc avoir l’opportunité d’enregistrer avec un matériel de professionnels.
Au lycée, le groupe commence à composer leurs propres titres. Aidée par une copine de classe, Margaux, la bande fait des tremplins et là « c’est l’éclate, on s’est rendu compte que la scène c’est jouissif ». Meltones trouve son style « pop rock tropical », traduction : « de la pop anglaise, des années 70 et d’aujourd’hui ». Margaux leur trouve des dates et même un studio pour faire une première maquette alors qu’ils n’ont que 16, ans pour le plus jeune. Bilan : « ce premier essai studio nous a beaucoup appris ». « Après cette expérience, on a commencé à composer des chansons qui nous représentaient plus mais cette fois dans un studio aménagé chez nous». Margaux a joué un rôle déterminant dans la suite de leur carrière, puisqu’en Terminal sans en parler aux garçons la jeune fille envoie des chansons signées Meltones à My Major Company, le label communautaire qui permet à des internautes de financer des projets musicaux. Alors qu’Etienne est en vacances à l’étranger, il reçoit un coup de téléphone du co-fondateur de My Major Company, Michaël Goldman, sans comprendre le lien de parenté avec le chanteur, et apprend que le projet de Meltones est retenu. En mai 2008, Daniel Ventura, Etienne Lunzo, Pierre Duval et Thomas Valencelle signent leur premier contrat musical. Les dés sont lancés mais l’avenir reste incertain puisqu’il faut attendre 8 mois pour que Meltones récoltent 700 000 euros via les dons des 923 internautes contributeurs et puissent donc avoir l’opportunité d’enregistrer avec un matériel de professionnels.
52 jours d’immersion en studio
Le groupe est entouré par deux pointures : Phillipe Zdar connu pour avoir travaillé avec Phoenix - ce qui n’a pourtant pas mis de pression particulière au groupe - supervisait le projet et Florent Livet, constamment en studio. Durant ces 52 jours d’enregistrement, la collaboration est riche en apprentissages : « Ils nous ont appris à enregistrer correctement », « on a revu nos méthodes de travail, notre façon de penser la musique, à réfléchir à la musique en terme de tensions, de relâchement. Maintenant on reconnaît un son ». « Philippe nous a montré qu’il ne faut pas avoir peur d’aller loin dans son idée ».
Le groupe est entouré par deux pointures : Phillipe Zdar connu pour avoir travaillé avec Phoenix - ce qui n’a pourtant pas mis de pression particulière au groupe - supervisait le projet et Florent Livet, constamment en studio. Durant ces 52 jours d’enregistrement, la collaboration est riche en apprentissages : « Ils nous ont appris à enregistrer correctement », « on a revu nos méthodes de travail, notre façon de penser la musique, à réfléchir à la musique en terme de tensions, de relâchement. Maintenant on reconnaît un son ». « Philippe nous a montré qu’il ne faut pas avoir peur d’aller loin dans son idée ».
Pierre a écrit en anglais les textes des 11 chansons de l’album « Nearly Colored » sorti le 6 juin, le passage à l’âge adulte et ses interrogations y sont relatées. Difficile encore pour le groupe d’arriver à gagner sa vie en jouant mais leur musique les a déjà emmenés au-delà des frontières françaises : à Glasgow et Lausanne par exemple. Le futur reste flou, le plan B : « arriver à bien jouer en live ».
Leur musique pop est entrainante et ramène dans les contrées anglaises explorées par The Kooks, le jeune âge des quatre français n’a pas pollué le niveau musical de l’album. Espérons qu’ils sachent aussi bien s’entourer au moment de produire le deuxième opus. Mais le groupe vit au jour le jour, aujourd’hui, ils se préparent pour leur scène de demain, à la Maroquinerie.
Meltones Don't Stop Breathing
MELTONES sur scène
22/11/2011
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LA MAROQUINERIE (Paris)
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23/11/2011
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Club Laiterie (Strasbourg)
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25/11/2011
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Arcade (Notre Dame de Gravenchon)
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26/11/2011
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Le Rack' Am (Bretigny sur Orge)
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01/12/2011
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Bars en Trans (Rennes)
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02/12/2011
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Le Florida (Agen)
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10/12/2011
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